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Netanyahou, chantre de la théorie du Lebensraum
24/03/2010 11:02
La politique intransigeante de colonisation outrancière voulue par les membres du gouvernement dirigé par Benyamin Netanyahou n’a rien de surprenante lorsque l’on connaît l’idéologie qui anime cette faction fascisante de la société israélienne. En effet, ces partisans de la méthode violente sont tous issu du « Sionisme radical », mouvement politique sectaire dont l’un des leaders, au siècle dernier, dans les années ’30, partageait beaucoup d’aspects avec le Nazisme. Ce sionisme tend à vouloir donner aux juifs, un statut mythique qu’ils font remonter à la plus haute antiquité. La dernière provocation sur Jérusalem dans le discours de Netanyahou, tendant à faire de la ville, une capitale juive depuis 3000 ans, illustre au mieux cette volonté expansionniste appuyée par une vision volontairement tronquée de l’Histoire. Le sionisme radical partage avec le Sionisme classique, la vision du mythique « Eretz Israël », l’Israël légendaire formé des 2 royaumes réunis sous la houlette du non moins légendaire roi David. Mais le sionisme radical intègre également dans cette vision, la théorie du Grand Israël, puisant en cela sa source dans l’épopée Davidique. Il est d’ailleurs notable de constater une nouvelle fois que les tenants de cette politique expansioniste soit une encore une fois détenteur d’une étroitesse d’esprit. Cette théorie ressemble trait pour trait à la théorie de l’espace vitale, prônée en son temps par le nazisme. Le plus désespérant c’est qu’au-delà de cette ineptie constante qu’incarne ce courant, on puisse trouver des religieux pour valider ce mouvement. En effet, avec un peu de logique, il est aisé de comprendre que ce type d’idéologie est exactement l’antithèse du Judaïsme classique. Que de libertés prises avec l’Histoire ! Car disons le tout net, si les dirigeants israéliens avaient un tant soit peu d’honnêteté intellectuelle, ils reconnaîtraient sans sourciller que le berceau cultuel et culturel du peuple juif ne se limite en vérité qu’à
la Judée
et
la Gallilée.
La
Samarie, que leurs ancêtres supposés se complaisaient à railler en l’évitant soigneusement car jugée impure à leurs yeux, mais aussi le Neguev des Edomites et
la Philistie
(Bande de Gaza), Moab et Ammon, Aram ont toujours étaient en dehors de la sphère juive. Dire le contraire, c’est travestir l’histoire, pire que cela, c’est trahir tous ce qui a fait la grandeur de la destinée du peuple juif !
Le Comité local
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